Missa Criolla

Affiche
Data concert
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Tarbes (Hautes-Pyrénées)

TARBES
Théâtre des Nouveautés
44 rue Larrey

LA MISA CRIOLLA
Avec Luis RIGOU (chant),
accompagné par La Tregua
- Fulvio Paredes, Sebastian Quezada, Alfonso Pacin - 
et le chœur Toulouse Garonne dirigé par Luciano BIBILONI.

Internationalement reconnue, la Misa Criolla est l'une des œuvres vocales majeures du compositeur argentin Ariel Ramirez. Ecrite en 1963 sur des thèmes populaires d'Amérique du Sud, elle comporte les cinq parties habituelles de la liturgie catholique. Le texte est en espagnol et le choix de mélodies, de rythmes et d'instruments issus du folklore rend l'œuvre très proche du public (Kyrie – Vidala baguala; Gloria – Carnavalito YaraviCredo – Chacarera trunca Sanctus – Carnaval cochabambino Agnus Dei – Estilo pampeano.) Durant la première partie du concert, le chœur Toulouse Garonne interprètera des œuvres reflétant tout le spectre des traditions musicales argentines: «Arroz con leche" de Guastavino,  "Se equivocó la paloma" de Guastavino, "Bagualero" de Saravia, "Oyo" de Bibiloni, "El último vuelo"et "Noche Serena" de Gerardo di Giusto et Luis Rigou.


Flûtiste, chanteur et compositeur, Luis Rigou est un musicien accompli. Tout en suivant de longues études de flûte traversière au Conservatoire National, il apprend, en autodidacte, les flûtes andines et le folklore musical sud-américain. Il a partagé la scène avec les plus grands artistes de la musique populaire argentine et internationale et s'est produit dans le monde entier avec le Cuarteto Cedron, ou le groupe Maïz qu’il a fondé en 1983. En 1996, il forme, avec Gerardo Di Giusto et Javier Estrella, le trio Azul. En 1999, il crée Les Archanges, oratorio sur la vie de Jean Mermoz, de Saint-Exupéry et des pilotes français qui relièrent la France à l’Amérique du Sud. Sous le nom d'artiste de Diego Modena, il obtient 64 disques d’Or pour les ventes de son album Ocarina, qui arrive en tête de liste dans 44 pays. Ses collaborations avec Vicente Pradal, Lluis Llach, Jean Ferrat, Nilda Fernandez ont été particulièrement remarquées. Il poursuit une activité musicale et artistique intense.
 

Après avoir étudié la composition et la direction musicale à l’Université Nationale de La Plata, Luciano Bibiloni quitte l’Argentine pour enrichir sa formation en Espagne et en France, principalement au CNSM de Paris. Il s’est fait une place dans le monde de la musique chorale et orchestrale, en dirigeant divers ensembles ainsi que des projets régionaux de multiples fédérations chorales. Il travaille régulièrement avec la Maîtrise de Paris et assure des prestations comme ténor soliste dans le monde de l’oratorio et de l’opéra. Depuis 2009, il est le directeur musical et artistique de la Maîtrise de la Cathédrale Saint-Étienne de Toulouse.
 

Le Chœur Toulouse Garonne est né de l'association de choristes issus du Chœur Régional de Toulouse – Midi-Pyrénées, dont l'histoire s'est terminée en février 2011, non sans donner naissance à un nouvel ensemble au mois de juin, avec de nombreux chanteurs confirmés, dans les différents pupitres.
 

La Tregua a joué sur quelques-unes des plus importantes scènes de musiques d’Amérique du sud et d’Europe (France, Espagne, Italie, Belgique et Allemagne). A titre personnel, chacun des musiciens virtuoses qui constituent le trio s’est produit sur tous les continents, souvent en qualité d’accompagnateur, arrangeur ou directeur musical aux côtés d’artistes prestigieux comme Dino Saluzzi, Paquito de Rivera, Mercedes Sosa, Stéphane Grappelli, Yuri Buenaventura, Patrice Caratini, Julien Lourau, Raul Barbosa... La cartographie musicale du trio couvre un vaste territoire d’influences et de styles tels que le candomblé, la cueca, la chacarera, la vidala, la rumba, la milonga tanguera, le gato, des airs de chamarrita et le chant yoruba déployés par le biais de compositions originales, avec le concours d’instruments classiques ou ethniques (guitares, violon, cajón, congas, charango, flûtes…).
La tregua, c’est la trêve. Une trêve musicale, «sans drapeau», dans la bataille de tous les jours. Pas un geste politique quelconque, stratégique ou idéologique, ni la défense d'une origine ou d'une intention révolutionnaire. Ce n’est pas non plus une prétention fondatrice d'une quelconque résistance esthétique, mais seulement l’expression d’un acte de pure liberté, un souffle d'air frais, inattendu et paradoxalement nécessaire. Une trêve sensible et stimulante «pour se remettre du bombardement incessant des musiques sans âme» effectué par les «géomètres» et spéculateurs du «marché».

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